Andrea Glockner 4et | Across the Lines feat. Joseph Bowie

Record Details

Release
2025

Line-Up
Andrea Glockner      | trompette basse, trombone, tambourin
Santiago Fernandez | piano, claviers
Silvia Bolognesi        | contrebasse, basse électrique
Alessandro Alarcon | batterie
+ Joseph Bowie         | trombone, voix, tambourin

« Across the Lines » est né d’une rencontre à l’Académie Nationale Italienne de Jazz de Sienne, une rencontre véritablement internationale puisque les nationalités et origines des musiciens sont française, italienne, dominicaine, suisse, chilienne et américaine ! Le nom du projet évoque le franchissement de lignes, non seulement géographiques, mais aussi culturelles et musicales. Il symbolise la capacité de la musique à transcender les frontières – qu’elles soient physiques ou mentales – lorsqu’elles deviennent des obstacles à l’expression et à l’unité.

Le quartet propose un jazz au carrefour de la tradition et de la modernité, enrichi par des influences diverses : le rock et le funk pour leur énergie, l’improvisation libre pour ses espaces d’exploration, et le hip-hop pour sa fluidité et sa légèreté.

Je tiens à souligner le lien exceptionnel qui unit les musiciens, l’évident plaisir de jouer ensemble et la volonté de partager. Préparer et enregistrer cet album aux côtés de Silvia, Santiago et Alessandro a été une véritable source de bonheur. Je n’ai jamais rencontré de personnes avec un cœur aussi grand et un respect aussi profond pour la musique. Avec eux, tout semble plus facile. Je leur adresse un immense merci pour leur amitié, leur patience, leur confiance et leur profonde camaraderie.

Pour certains morceaux de cet album, je recherchais une énergie et une atmosphère proches de celles du quintette de John Coltrane avec Pharoah Sanders, et c’est avec une immense joie et un profond respect que j’ai invité Joseph Bowie, figure musicale majeure dans ma vie, un véritable « grand-père » musical. Nous nous sommes rencontrés il y a deux ans, alors que j’étudiais à Siena Jazz. Jouer à ses côtés lors des deux derniers jours d’enregistrement m’a révélé ce que signifie vraiment jouer avec le cœur. Je remercie chaleureusement Joseph pour sa participation, son énergie inépuisable et ses ondes positives.

L’enregistrement a eu lieu au studio Griffin dans des conditions idéales, dans une atmosphère de confiance et de liberté créative. Aujourd’hui, je suis enthousiaste à l’idée de partager la scène avec mes amis à travers la France, l’Italie, la Suisse, les Pays-Bas, et bien au-delà des frontières !


« Un jazz moderne qui groove mais qui surtout affiche une belle richesse … clins d’œil hip-hop et respect de l’histoire du jazz … Coltrane n’est pas loin non plus dans les fulgurances de la trompette basse et du trombone, dans les développements très free qui arrivent avec cohérence … une musique colorée, virtuose et surtout mélodieuse. … Voilà « Swiss Interval » lui aussi déroulant son propos pendant plus de douze minutes, Pharoah n’est pas bien loin, ça groove au son cuivré si particulier de la trompette basse qui est la signature d’Andrea. … L’album se conclut avec « Playground » un titre très soul à la touche hip hop donnée par la voix de Bowie. C’est chaud et ça balance terrible. » Philippe Desmond pour Action Jazz, (France) – 1, 2

« Un album surprenant, grâce à la variété des styles… Un véritable 10 sur 10 aux morceaux pleins de changements rythmiques intégrés, avec Andrea à la trompette basse et des improvisations époustouflantes – un langage jazz incroyable et une maîtrise totale de l’instrument, quel son profond et riche !  » Miquel Tuset Mallol for Jazz Club De Nit Radio (Espagne)

« Le tromboniste devient de plus en plus expressif dans son jeu, et il est clair qu’il laisse à son quartet l’espace pour explorer. » Ferdinand Dupuis-Panther for Jazz’halo (Belgique)

« On ne manquera pas d’apprécier le sens du groove de son quartet, grâce entre autres au jeu impressionnant de la solide bassiste Silvia Bolognesi. … On retiendra surtout quatre pièces enregistrées spontanément dont l’empreinte rythmique oscille entre séquences funk enlevées et relâchements plus introspectifs propices à de brillants échanges entre cuivres et claviers pimentés par les vocalises débridées de Joseph Bowie et quelques échanges de trombones réjouissants. Une session dont les qualités principales tiennent autant du jeu collectif que de l’indéniable maîtrise de Glockner. » Jean-Pierre Vidal, Jazz Magazine (France)

« Across The Lines » est un projet aux multiples facettes qui va au-delà de la simple écoute pour devenir une expérience à partager, alliant énergie, créativité et respect de la tradition. Avec ce disque, Andrea Glockner et son quartet proposent une vision du jazz à la fois novatrice et solidement ancrée dans les racines afro-américaines. Dans un monde souvent marqué par les divisions, leur musique rappelle avec force le rôle unificateur et porteur d’espoir que peut jouer l’art. » Francesco Cataldo Verrina, Doppia Jazz (Italie)

« « Across the Lines » du quarte d’Andrea Glockner, c’est exactement cela : la démonstration que le jazz, lorsqu’il est confié à des musiciens préparés, curieux et mûrs sur le plan compositionnel, non seulement résiste au temps, mais le traverse, l’absorbe et se renouvelle. Ce n’est pas un genre qui se réfugie dans la nostalgie, mais un langage vivant, qui continue de s’élargir, d’accueillir de nouvelles formes, de nouveaux rythmes, de nouveaux sons — sans perdre l’intensité du geste, la clarté de l’écoute, ni l’envie de raconter. C’est un disque qui naît dans une tradition pour ensuite la dépasser, sans jamais la renier. Et il le fait avec naturel, sans avoir besoin de proclamer quoi que ce soit. Juste en jouant.
« Across the Lines » est l’un de ces albums qui échappent à toute classification rigide. Il naît du jazz, certes, mais ne s’y enferme pas. Il se déplace avec naturel entre pulsations funk, ouvertures lyriques, clins d’œil au hip-hop, intuitions électroniques qui surgissent et disparaissent comme des éclairs. Pourtant, ce n’est jamais une démonstration de style ni une parade de genres : c’est un flux, un récit fait d’atmosphères, de respirations et de silences soigneusement choisis.
C’est un disque qui semble vous inviter à vous installer confortablement, tout en vous demandant de rester vigilant. Car sous l’apparente légèreté se cache une pensée profonde, une recherche de sens qui n’a pas peur de traverser des zones d’ombre. Il n’y a jamais de jugement, cependant. Juste des questions ouvertes. Et c’est peut-être là la plus belle chose : la manière dont « Across the Lines » vous implique sans s’imposer, vous laissant l’espace pour ressentir ce que vous voulez — ou pouvez — à cet instant.
À la fin de l’écoute, reste une sensation à la fois étrange et précieuse : celle d’avoir été accompagné, sans être emporté. D’avoir fait un voyage court mais intense, en compagnie de quelqu’un qui sait jouer, mais surtout qui sait écouter. » Redapolis Music Blog | Luca Redapolis (Italie)

« Certains morceaux parviennent vraiment à transcender les frontières imposées par les genres dans lesquels nous divisons (artificiellement) le monde de la production musicale : Across the Lines est certainement un disque à placer dans votre collection dans la section jazz, mais je ne saurais vous dire s’il s’agit d’old ou de new jazz ; je suggère ensuite de le placer non pas au centre de votre bibliothèque, mais près du rayon funky, pas loin du hip-hop et pas non plus du rock. En somme, il ne devrait pas être très éloigné de l’endroit où vous avez placé Tale Spinnin’ de Weather Report ou Metal Fatigue d’Allan Holdsworth : si vous voulez nous faire plaisir, allez regarder la distance par rapport au séminal Live in Seattle de John Coltrane avec Pharoah Sanders. » Giancarlo Passarella | Musical News (Italie)